Vacarme 44 / lignes

mai 68 et les prisons un peu après, un peu avant, un peu maintenant

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Un mur invisible contribue à séparer encore un peu plus la prison du monde extérieur : même bien intentionnés, ceux qui prétendent la réformer du dehors ne sont jamais parvenus à entendre la parole de ceux qui y sont enfermés. Mai 68, à cet égard, n’a pas fait rupture : trois mois plus tard, la réforme reprenait son cours, sans inflexion majeure ; quarante ans après, on consulte les détenus, sans rien faire de ce qu’ils disent. Sur ce point au moins, pas d’héritage à liquider.

Il s’agit de ce que les détenus veulent faire savoir eux-mêmes, en le disant eux-mêmes. Il s’agit de leur transférer le droit et la possibilité de parler des prisons. De dire ce qu’ils sont seuls à pouvoir dire. Groupe d’information sur les prisons, « Quand l’information est une lutte », 25 mai 1971.

Comme cela a souvent été remarqué depuis, mai 68 est passé à côté des prisons, et, plus généralement, n’a pas posé politiquement la question du fonctionnement du système pénal, hors celle de la répression des acteurs du mouvement. Si la jonction des luttes étudiantes avec les ouvriers a concentré l’attention des contestataires, le monde carcéral est demeuré hors champ. « Force est en effet de constater que les “mobilisations multisectorielles” qui se cristallisent en 1968 autour d’une remise en cause de l’ordre social n’ont pas franchi les murs des prisons [1] », expliquent Philippe Artières, Laurent Quéro et Michelle Zancarini-Fournel en introduction à la publication des archives du Groupe d’information sur les prisons.

vue de l’administration, un peu après

Une conséquence de cette ignorance est qu’en septembre 1968, lorsque s’ouvre le neuvième Congrès de criminologie à l’université de Montpellier, portant sur « Le fonctionnement de la justice pénale », les participants se réjouissent de la possibilité de tenir ce congrès si peu de temps après la contestation étudiante. Ils ne font aucune mention d’une relation entre le système pénal et carcéral et les événements de mai, et continuent à réfléchir sur les avancées et les limites de la réforme pénitentiaire initiée en France en 1945, connue sous le nom de son initiateur, le magistrat Paul Amor.

M. Dutheillet-Lamonthezie, juge de l’application des peines à Caen, introduit son exposé [2] par un panorama historique qui place la Libération comme le moment de rupture décisive : « La commission de 1945 avait bien vu que le problème du traitement était complexe ; il s’agissait d’abord d’améliorer les conditions matérielles de détention, ensuite d’organiser le travail et l’instruction des condamnés ; enfin de rééduquer et d’améliorer ceux-ci dans la mesure du possible, pendant leur incarcération : ce dernier point constitue l’aspect le plus positif du traitement en milieu fermé. » Tout son propos est de mesurer l’adéquation de la réalité carcérale à ce programme de réforme. « Il est intéressant de rechercher le chemin parcouru par ces idées depuis plus de vingt ans, et de faire le point des réformes intervenues, tant sur le plan légis latif que sur le plan pratique, pour mettre en application cette réforme pénitentiaire. Le traitement en milieu fermé, objectif essentiel de cette réforme, comment est-il réalisé actuellement, sous ses différents aspects ? »

C’est peu dire que ce qui transparaît de son rapport est un net décalage entre le programme de 1945 et la situation contemporaine. Certes, il cite des réalisations précoces : « Dès 1946-1947, on crée le sanatorium pénitentiaire de Liancourt, la prison école d’Oermingen, le chantier pénitentiaire agricole de Casabianda, un centre d’apprentissage de 300 places est aménagé à Écrouves ; les premières maisons centrales à régime progressif (Melun, Mulhouse et Ensisheim pour les hommes, Haguenau pour les femmes) ouvrent leurs portes. » Mais, précisément les transformations qui ont immédiatement suivi l’impulsion initiale n’ont pas eu de suite massives et demeurent des exemples isolés. C’est pourquoi le rapporteur souligne en permanence l’écart entre la réforme et la réalité, écart qui s’expliquerait par un manque de moyens.

Ce mode de présentation renvoie à un trait de l’histoire de la prison, mis en évidence dans Surveiller et punir : la permanence des tentatives de réformes jamais abouties faute de budget, l’institution pénitentiaire n’attendant que des moyens pour produire enfin ses effets bénéfiques. L’inscription du texte de M. Dutheillet-Lamonthezie dans cet horizon de la réforme carcérale se lit dans la structuration des thèmes qu’il aborde pour décliner la question du traitement : ils correspondent très exactement aux lignes directrices que Foucault décrit comme étant, dès le premier xixe siècle, les principes du fonctionnement, espéré, de ces « institutions complètes et austères [3] ».

Le premier principe identifié par Foucault est « le schéma politico-moral de l’isolement individuel, de l’isolement et de la hiérarchie [4] ». Selon les termes du rapport, « le principe de l’isolement, destiné à éviter la contamination, la perversion des mœurs, est une des bases du traitement pénal ; s’il est assuré, le détenu sera plus sensible à l’action rééducative ; il réfléchira plus volontiers sur ses erreurs passées ; il sera soustrait aux influences pernicieuses. » Or cette soustraction est entravée par les contraintes matérielles : « malheureusement (…), si l’encellulement individuel existe dans les maisons centrales de réforme (joint au travail commun le jour), il n’est en particulier pratiquement pas respecté dans les maisons d’arrêt, actuellement surpeuplées. » Certes, poursuit le rapport, « la situation s’améliore grâce à l’ouverture, en 1966 de Fleury-Mérogis » mais « la recrudescence de la délinquance des jeunes » fait qu’« à Pontoise, par exemple, 361 détenus étaient entassés dans 88 cellules dites “individuelles” ».

Le second principe isolé par Foucault est celui d’un « modèle économique de la force appliquée à un travail obligatoire [5] ». Ce qui se traduit, en 1968, par « le traitement par le travail », qui comprend, outre le travail lui-même, les tentatives de formation professionnelle et d’enseignement. Le rapport décrit, une nouvelle fois, la situation en comparant les idées justes aux réalités contrastées. Certes, l’enseignement est « en hausse » mais l’encombrement et la rotation des détenus en maison d’arrêt rendent la tâche difficile, de même que la faible assiduité aux cours des condamnés en maison centrale. Ici le rapporteur incrimine moins les moyens qu’une faille dans le dispositif disciplinaire qui force au travail mais non à l’instruction : « Ne faudrait-il pas, comme à l’armée par exemple, rendre les cours obligatoires ? » De même, la formation professionnelle serait fort utile : « plus de la moitié des détenus n’ont aucune qualification professionnelle : l’oisiveté, l’instabilité professionnelle, la précarité des ressources résultant de l’absence de métier déterminé, sont des facteurs criminogènes de première importance. » « Ce qui est regrettable, c’est que, faute de moyens, l’adminis tration ne puisse admettre dans les établissements spécialisés tous les jeunes détenus qui seraient aptes à en bénéficier. » L’analyse du « travail pénal » suit le même cheminement. Malgré l’obligation, tous les condamnés ne travaillent pas : d’une part parce que l’offre de travail est subordonnée « au bon vouloir des concessionnaires », et que « la recherche de nouveaux concessionnaires se heurte au mauvais vouloir, à la crainte, à l’incompréhension des commerçants ou industriels locaux, ou encore à la difficulté d’organisation de travail dans les locaux pénitentiaires ». D’autre part, parce que la qualité du travail proposé est médiocre : « on rencontre bien plus souvent du bricolage que du travail véritable : réparation de sacs, confection de lampions, peintures de soldats de plomb, triage de lentilles, travaux de couture ou de découpage. En conséquence, « en maison d’arrêt, les salaires sont bas, le rendement est faible et les détenus sortent souvent avec un pécule infime. »

Le troisième principe de transformation de l’individu noté par Foucault est l’application d’un « modèle technico-médical de la guérison et de la normalisation [6] ». Ce modèle prend appui sur deux pratiques pénitentiaires. D’abord la « différenciation du traitement ». Ainsi, « chaque détenu devrait pouvoir obtenir l’affectation la plus conforme à ses aptitudes et à sa personnalité, en fonction de la décision prise à son égard par le Centre national d’observation de Fresnes ou, dans un avenir peut-être proche, par les centres régionaux d’observation. » Là encore, note le rapporteur, subsistent de « redoutables difficultés résultat de l’encombrement, du manque de moyens matériels et du sous-équipement » qui font notamment que trop de condamnés demeurent en maison d’arrêt. Vient ensuite la volonté d’offrir un « traitement médical. » En cette matière, « des établissements pénitentiaires spécialisés ont été crées. » Mais, avant de penser à de telles spécialisations, la thérapeutique carcérale se heurte à un obstacle massif : « il y aurait beaucoup à dire sur l’hygiène des prisons ; comme le disait naguère M. Cannat [qui était l’un des inspirateurs de la réforme Amor de 1945] “la pauvreté des installations sanitaires empuantit nos prisons.”

Ce rapport de l’automne 1968 montre combien la façon de poser la question des prisons dans la sphère de la haute fonction publique n’a pas été affectée par les événements de mai. Ainsi, dans des lignes qui reprennent très exactement le discours de la réforme pénitentiaire toujours déjà commencée et toujours encore à venir, les congressistes en criminologie peuvent entendre à la fois que « les conditions matérielles favorables à un traitement pénitentiaire efficace sont rarement réunies », que « les difficultés sont immenses » et qu’il faut « [rendre] hommage à tous ceux qui, dans l’administration pénitentiaire, s’efforcent de sauvegarder l’esprit de la réforme pénitentiaire avec des moyens ridiculement réduits. » Et que néanmoins, seuls manquent les moyens pour faire fonctionner « un cadre juridique parfaitement adapté aux besoins du traitement des détenus. »

vue des prisonniers, un peu avant

Pour entendre un autre son de cloche, il suffit d’ouvrir un espace de parole qui sort du huis clos entre détenus et administration pénitentiaire. C’est ce que montre l’ouvrage, paru en 1967, issu d’une expérience de groupes de parole initiée en 1962 par le médecin et psychothérapeute Daniel Gonin. La finalité de l’expérience est de parvenir à une thérapie de groupe qui permette une dynamique collective et facilite le retour à une vie dénuée de crime. La parole y est très libre, puisque « le moniteur répond aux questions mais ne dirige pas. » Dès les premières séances se font entendre des plaintes sur le quotidien de la prison. Celles-ci se concentrent d’abord sur l’hygiène [7] : « Pas d’eau, pas de W.C., deux douches par semaine, vous devriez réclamer auprès du directeur. » Puis sur l’alimentation : « On mange moins bien que des cochons ! ... Comme eux, des patates et repatates et encore des pois cassés, des haricots secs, des lentilles et même des pois chiches... Il n’y a que nous à qui on peut et veut encore en faire manger. » « On veut nous engraisser comme des bêtes mais des bêtes ne la mangeraient pas cette nourriture froide, fade ou trop pimentée. On a tous des maladies d’estomac. » Pour améliorer l’ordinaire, il faut cantiner, c’est-à-dire acheter des produits supplémentaires, mais, expliquent les détenus, « c’est trop cher, ils font des bénéfices exorbitants. »

De cette immédiate mise en cause du quotidien de pénurie, le groupe de parole passe à une analyse du fonctionnement de la prison, c’est-à-dire à la mise en relation des conditions de détention avec ce que la prison est supposée être pour eux : un lieu d’amendement, de retour sur soi, etc. L’interpellation n’est pas moins vive : « Est-ce qu’ils croient que c’est éducatif d’obliger les gens à faire leurs besoins les uns devant les autres, dans un coin, sur la tinette qu’on ne veut jamais que l’on vide ?... Et des odeurs... surtout quand on est malade... Et la vaisselle qu’on est obligé de laver sur la tinette parce que c’est là seulement qu’on peut vider l’eau sale. » « Pourquoi nous obliger à nous coucher à six heures du soir, comme des mômes en bas âge — même pas en pension — avec nos vêtements derrière la porte. On pourrait au moins l’adapter à un garçon de mon âge. » Ainsi c’est moins la misère que la logique punitive de la discipline carcérale qui se trouve mise en question, même lorsqu’il est question d’un moment de la journée aussi important que la promenade : « Et puis il faut aller se promener à l’heure dite, et pendant des heures, même si on ne sent pas bien... Ce qui devrait être une détente, “ils” en ont pas voulu et l’ont transformé en corvée. Il faut que tout soit une punition. Ils sont contents de nous obliger à sortir quand il pleut ou qu’il gèle à — 20°. »

Dès lors, le groupe s’oriente vers le centre répressif de la prison, qui est constitué par la capacité des surveillants à signaler des comportements d’indiscipline, et surtout par celle du directeur à décider de sanctions disciplinaires : « Y a ceux qui ont l’air brave, qui discutent avec toi, et qui te débinent par derrière auprès du surveillant-chef. Y a celui qui, en te traitant de pauvre type, te pousse à être grossier avec lui... et si tu pouvais même le frapper... Il serait trop content d’ameuter ses collègues pour te casser la gueule, tu aurais ton rapport et tu soignerais tes bleus au mitard. C’est ça leur éducation. » « Et le directeur qui te fait passer au prétoire ne t’écoute pas. Il lit un rapport mal foutu, même pas français, écoute le surveillant. T’as toujours rien à dire et si tu essaies de parler t’as 15 jours de plus. Il est satisfait, il a rendu sa petite justice. » Ce que le groupe de parole a dit en 1962 de cette « petite justice », Foucault l’écrira en 1975 dans des termes très proches : « au cœur de tous les systèmes disciplinaires fonctionne un petit mécanisme pénal [8] » Petit mécanisme pénal qui, commente Stéphane Legrand, « constitue une “infrapénalité”, non garantie juridiquement, un droit auquel rien ni personne n’a donné le droit de fonctionner comme tel, droit sans droit. [9] »

Le groupe de parole déplace son regard des rapports de pouvoir en prison au fonctionnement de la justice pénale. En premier lieu par la mise en cause de l’expertise : « Comment en une demi-heure un médecin, même psychiatre, peut-il tout connaître de vous, non seulement du passé mais encore prévoir votre avenir ? Ce que je serai dans 10 ou 20 ans ? Si je serai irrécupérable ou non ? » « Moi c’est pire. Il m’a dit : “t’as jamais eu envie de coucher avec ta mère ?” Vous vous rendez compte ! Il a eu de la veine qu’on soit pas dehors. » Pour passer de la dénonciation de l’expertise à celle de son usage dans l’enceinte judiciaire, le groupe de parole devient un petit jeu de rôle :

« ch faisait le procureur : Il faut condamner très sévèrement cet individu ! Il est dangereux ! Il faut l’empêcher de nuire ! Il est irrécupérable pour la société !

— po l’accusé : Irrécu... ?

— pr le juge : po, vous n’avez rien à dire ! Ce n’est pas vous que ça regarde ! Maître ma parlez.

— ma l’avocat : po n’est peut-être pas si irrécupérable que ça, et s’il avait eu sa maman et son papa, et puis il a même une fiancée.

— po l’accusé : Mais j’ai mes parents !

— ma l’avocat, l’interrompant : Faites pas attention, y sait pas ce qu’il dit. Il est aussi un peu fou.

— pr le juge : Bon, étant donné qu’il est un peu fou, irrécupérable, mais qu’il n’a pas eu son père et que sa fiancée l’attend : 20 ans de réclusion comme c’était convenu d’avance. »

maintenant

Que conclure de la lecture de ces deux textes mineurs ? Historiquement, le compte-rendu de cette expérience menée dans les années 1960 montre qu’il faut prendre au sérieux l’idée de Foucault que le travail du Groupe d’information sur les prisons a consisté à rendre politique un savoir toujours déjà présent, un savoir des indisciplinés sur les rapports de pouvoir qui déterminent leur parcours : micro-pouvoirs disciplinaires, redoublement du pouvoir judiciaire dans l’expertise qui classifie et forge des destins pénitentiaires et pénaux, impossibilité de s’exprimer réellement, devant la justice et en prison.

Politiquement, l’hétérogénéité radicale des points de vue disciplinaires et indisciplinés sur la situation ren seigne sur la façon dont est actuellement produite la future loi pénitentiaire. Celle-ci est conçue par l’administration comme une mise à jour des données légales par rapport à la situation des prisons : la réforme envisagée, explique le ministère, « donnera à l’ap un cadre normatif rénové qui traduira les avancées de ces 20 dernières années. [10] » Ce qui est une autre manière de dire qu’il ne faut rien changer de fondamental, sur le plan des droits des détenus, si ce n’est la mise en forme de l’imbrication correcte des structures d’expertise pénitentiaire et des dispositions légales concernant la classification des détenus et leur affectation. De ce que pourraient penser les prisonniers des rapports de pouvoir écrasants dans lesquels ces nouveaux modes de gestion les placent, il n’est tout simplement pas question.

En 2006, une consultation des détenus a été organisée dans le cadre des États généraux de la condition pénitentiaire [11], à laquelle plus de 15 000 personnes ont répondu, soit près d’un quart de l’ensemble des personnes détenues en prison en France. Il y a sans doute à discuter du sens et des résultats de cette consultation, mais elle a tenté de mettre la parole des détenus dans le débat public. Or les résultats des États généraux ne sont pas débattus par l’administration en vue de l’élaboration de la loi ; ils ne sont pas même réfutés, ils ne sont pas cités, comme s’ils n’existaient pas. Sauf sous la forme d’une récupération presque comique : les États généraux omis et honnis ont retrouvé droit de cité dans un document très discret du gouvernement, celui où il fait part à l’Onu de ses efforts pour respecter les droits de l’homme. Une telle consultation est mise au crédit de l’État comme effort pour respecter les droits des détenus, comme si l’intérêt de cette prise de parole était, essentiellement, de démontrer la bonne volonté de l’État, redoublant par ce biais l’invisibilisation de la parole singulière des prisonniers. La confrontation des « savoirs sérieux » — expression par le biais de laquelle Dreyfus et Rabinov attiraient notre attention sur le statut d’autorité et de crédibilité de l’ensemble des savoirs portant sur la question criminelle [12] — à l’avis et à la vie de ceux qu’ils sont censés régir n’aura pas lieu.

Notes

[1Philippe Artières, Laurent Quéro, Michelle Zancarini-Fournel (Documents réunis et présentés par), Le Groupe d’information sur les prisons. Archives d’une lutte 1970-1972, Éditions de l’imec, 2003, p. 16.

[2Le Fonctionnement de la justice pénale, 9e Congrès français de criminologie, tenu à Montpellier les 26, 27 et 28 septembre 1968, Presses de la Faculté de droit et des sciences économiques de l’université de Montpellier, 1971. Sauf mention contraire, les citations qui suivent sont extraites de ce texte.

[3Michel Foucault, Surveiller et punir, Gallimard, 1975 p. 233.

[4Ibid., p. 239.

[5Ibid., p. 242.

[6Ibid., p. 247.

[7Daniel Gonin, Psychothérapie de groupe du délinquant adulte en milieu pénitentiaire, Masson, 1967, p. 31 et suivantes. Sauf mention contraire, les citations qui suivent sont extraites de ce texte.

[8Michel Foucault, op. cit., p. 209.

[9Stéphane Legrand, Les Normes chez Foucault, puf, 2007, p. 58.

[10Administration pénitentiaire, Chiffres clefs 2007 — Perspectives 2008, 22 février 2008.

[11Tous les documents sont en ligne sur le site www.oip.org.

[12Hubert Dreyfus, Paul Rabinow, Michel Foucault. Un parcours philosophique, Gallimard, 1982, p. 76.