Vacarme 50 / lignes

le peuple de l’amour et le peuple de la merde

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Si la « révolution bolivarienne » du Venezuela, entre participation populaire et autoritarisme militaire, résiste à se laisser classer dans le répertoire traditionnel des régimes politiques, peut-être convient-il de la saisir par les sentiments. On s’apercevra alors qu’à la doctrine qui, rejetant les cadres institutionnels, adosse le pouvoir d’Hugo Chávez à l’amour réciproque du peuple et de son chef, répond une multiplication instable des figures du mal, où le Juif et l’homosexuel cristallisent toutes les haines.

Le 30 janvier 2009, quinze individus lourdement armés ont pris d’assaut la synagogue Tiferet Israel, à Caracas. Après avoir neutralisé les deux gardiens, ils ont pillé et profané les lieux. Puis ils ont couvert les murs de graffitis antisémites : « Maudit Israël, À mort ! », « Les Juifs dehors », une étoile de David suivie du signe “égale” et d’une croix gammée, etc.

Cet attentat, si choquant qu’il fût, n’a pas été un cas isolé. Au cours des quatre années précédentes, les actes et propos antisémites se sont multipliés, avec la complicité de l’État. Dans un discours prononcé à l’occasion des fêtes de Noël de 2005, Chávez n’avait-il pas déclaré que le monde pourrait nourrir tous ses habitants si « certaines minorités, les descendants de ce même peuple qui ont crucifié le Christ et qui ont chassé d’ici Bolívar en le crucifiant d’une certaine manière » n’avaient « pris le contrôle de ses richesses [1] » ?

La Conférence de la Coalition interparlementaire pour la lutte contre l’antisémitisme, qui s’est tenue à Londres en février 2009, a pu montrer qu’entre octobre 2008 et janvier 2009, les médias chavistes avaient sensiblement musclé leurs discours. Au cours de l’offensive militaire israélienne dans la Bande de Gaza — entre le 28 décembre 2008 et le 27 janvier 2009 — le site Aporrea.org et le journal Vea ont, chacun, publié une moyenne de cinq textes au contenu antisémite par jour.

Sans doute ce type de statistique tend-il à occulter la distinction entre critiques de la politique d’Israël à l’égard des Palestiniens et antisémitisme au sens strict. Reste que le recours à des thèmes, registres et affects spécifiquement antisémites est d’une ampleur indéniable. Depuis le conflit israélo-libanais de 2006, les remarques antisémites sont en effet devenues monnaie courante dans l’ensemble des médias publics ou pro-gouvernementaux : Vea, Aporrea.org, les radios nationales ou locales, Cadena Venezolana de Television (VTV) et, particulièrement sur cette antenne, l’émission « La Hojilla », qui constitue la principale vitrine télévisuelle du chavisme. Pour ne donner qu’un exemple, on peut rappeler la façon dont Mario Silva, présentateur de « La Hojilla », s’employa à disqualifier, le 28 novembre 2007, une mobilisation étudiante anti-Chávez, en désignant la famille Cohen, propriétaire des centres commerciaux Sambil, comme son commanditaire financier : « Si ces hommes d’affaires juifs ne contribuaient pas au complot, ils s’en démarqueraient publiquement. […] Beaucoup des participants du mouvement étudiant actuel ont largement à voir avec ce groupe-là. [2] »

Chávez a lui-même amplement encouragé l’assimilitation Israël-Hitler d’abord, puis la réduction de l’opposition vénézuélienne à un complot juif. Le 26 août 2006, à l’occasion d’une visite officielle en Chine, il déclarait ainsi : « Israël critique souvent Hitler ; nous aussi. Mais ce qu’a fait Hitler, les Juifs l’ont fait, en pire peut-être, contre la moitié du monde [3]. » Et le 10 janvier 2009, quelques jours avant le plébiscite qui lui permet désormais de se représenter aux élections présidentielles autant de fois qu’il le souhaitera, il pratiquait, sur la chaîne Telesur, l’amalgame Juifs-Empire-opposition : « Les bailleurs d’Israël — en d’autres termes : l’Empire — sont les bailleurs de l’opposition. »

Proférées au sommet de l’État, ces invectives sont reprises dans les médias chavistes, et viennent autoriser les propos haineux, les actes de vandalisme, les menaces et les graffitis [4]. Symptomatique, à ce titre, le texte d’Emilio Silva, « Comment aider la Palestine dans sa lutte contre l’État artificiel d’Israël », posté le 20 janvier 2009 sur aporrea.org, qui préconise des mesures d’isolement de la population juive vénézuélienne et de ses complices supposés — soit tous les opposants du pays. Silva stigmatise « ces Hébreux sionistes que rien, pas même Jéhova, ne préoccupe plus que leur portefeuille », et invite ses lecteurs « à apostropher publiquement chaque Juif rencontré dans une rue, sur une place ou dans un centre commercial, et à exprimer son opinion en criant des slogans pro-palestiniens et hostiles à cet État avorté (estado aborto) et difforme qu’est Israël [5] ».Cette rhétorique antisémite tend, d’une façon générale, à cristalliser dans la figure du Juif l’ennemi intérieur et extérieur du chavisme, lequel doit donc être exclu du corps de la nation ou publiquement désigné à la vindicte publique.


L’antisémitisme joue un rôle-clé dans l’idéologie chaviste, dont la synthèse la plus adéquate a été produite par l’Argentin Noberto Ceresole, montonero péroniste et négationniste. La liste est longue, des liens étroits qu’entretint Ceresole avec les juntes militaires nationales-populaires d’Amérique latine (notamment avec le président péruvien Luis Velasco Alvarado, dont il fut conseiller) et avec les Carapintadas, faction putschiste de l’armée argentine. C’est par leur intermédiaire que Chávez a rencontré Ceresole. En juin 1995, ce dernier est expulsé par les services de renseignement vénézuéliens, pour son action propagandiste lors du coup d’État manqué de Chávez contre le président Carlos Andrés Pérez, en 1992. Il est de retour en 1999, juste après l’accession au pouvoir de Chávez, et entretient, pendant un temps du moins, des relations serrées avec certains des ministres les plus haut placés. Mais la même année, il est à nouveau refoulé du pays, cette fois par l’aile la plus modérée du gouvernement, conduite par José Vicente Rangel, aujourd’hui écartée du pouvoir. Il semble que Ceresole fût à l’époque devenu encombrant non seulement du fait de son antisémitisme et de son militarisme exubérant, mais aussi parce qu’on le disait membre du Hezbollah. Pour autant, Chávez n’a pas cessé de se référer à Ceresole comme à l’une de ses sources majeures d’inspiration intellectuelle : en mai 2006, au cours de son émission hebdomadaire, Aló Presidente, il l’évoquait encore comme un « grand ami », et « un intellectuel méritant un grand respect [6] ».

Avant son accession au pouvoir, Chávez a étudié avec soin la pensée de Ceresole. De fait, les grandes orientations politiques et stratégiques du chavisme figurent bien plus fidèlement dans Caudillo, ejército, pueblo : la Venezuela del Comandante Chávez, publié en 1999 par Ceresole, que dans les écrits du Libertador Simón Bolívar, pourtant régulièrement cités comme la référence idéologique de Chávez.

Pour Ceresole, le modèle chaviste repose sur le triangle chef-peuple-armée, et plus encore sur la relation charnelle entre ces trois instances, que la figure de Chávez permet d’assurer, les institutions jouant tout au plus le rôle de courroie de transmission. La « corporalisation » chaviste de la politique passe ainsi par la neutralisation de toutes les instances représentatives au profit d’une relation viscérale entre le chef et ses disciples. Dans une telle représentation de la politique, toute vision alternative est assimilée à un élément étranger et monstrueux qu’il faut anéantir.

C’est là qu’intervient la figure du Juif : nul hasard si le premier intertitre de l’introduction du livre de Ceresole sur Chávez est « La question juive et l’État d’Israël » : « J’ai, pour la première fois, pris conscience du “problème juif” », écrit-il, « quand j’ai empiriquement découvert que les prétendues “attaques terroristes de Buenos-Aires (en 1992 et en 1994) […] ressortissaient à une crise interne de l’État d’Israël, et non à l’action d’un quelconque “terrorisme islamique”. C’est alors que les Juifs ont fait irruption dans ma vie. Ils me sont apparus tout autres que je les avais auparavant considérés : non des individus distincts les uns des autres, mais des êtres incapables d’individualisation, un groupe soudé par la haine ou, pour employer un mot qu’ils affectionnent, par le courroux. » (p. 9) Selon Ceresole, l’attentat de 1994 contre le Centre juif de Buenos-Aires, qui a fait 87 morts et plus d’une centaine de blessés, aurait été commandité par des Juifs. Une telle affirmation peut être rapprochée de la première réaction de Chávez après la profanation de la synagogue Tiferet Israel : « à qui profitent ces actes de violence », demanda-t-il alors, avant de désigner, en guise de réponse, l’opposition à son propre régime [7]. Vu sa tendance à amalgamer l’opposition, l’impérialisme et les Juifs, l’hypothèse d’un complot juif était implicitement suggérée.

N’en déplaise à ses admirateurs étrangers, l’idéologie chaviste, en l’absence de toute considération des instances représentatives, se réduit en fait à n’être que le reflet des gesticulations viriles du chef. « Le modèle vénézuélien », souligne à ce propos Ceresole, « n’est pas une construction théorique. Il émane directement de la réalité. Il résulte d’une convergence de facteurs “physiques”, pour ainsi dire, qui (au contraire des facteurs dits “idéologiques”) ne le précèdent pas. » (pp. 14-15)


Dans la droite ligne du patron tracé par Ceresole, les dix années de pouvoir de Chávez ont considérablement sapé l’autonomie des institutions politiques représentatives. Human Rights Watch a amplement documenté cette évolution. « En 2004, écrit-elle, Chávez a fait adopter une loi au terme de laquelle les députés de son camp ont pu purger la Cour suprême et l’investir. […] Depuis lors, la Cour n’a opposé aux mesures gouvernementales menaçant les droits fondamentaux que passivité et connivence. » De même, « l’un des traits distinctifs de la présidence de Chávez a été son mépris manifeste du principe de séparation des pouvoirs consacré par la Constitution de 1999, et tout particulièrement de l’indépendance de la justice, pourtant indispensable à la protection des droits fondamentaux [8] ».

En lieu et place d’institutions indépendantes, le régime a promu l’amour inlassable du peuple et du chef. On peut ainsi rappeler le principal slogan de la campagne référendaire de 2009 : « Amor con amor se paga  [9] », un dicton qui signifie en substance que l’amour massif et spontané que Chávez éprouve pour son peuple doit obligatoirement être payé en retour. Mais à substituer à la protection institutionnelle des droits le discours amoureux, le risque est que le moindre signe de désenchantement soit interprété comme une absence d’amour, la marque d’une ingratitude, voire du ralliement secret aux desseins d’un ennemi étranger : le capitalisme, ou encore « l’impérialisme sionisto-fascisto-euro-gringo ».

En dépit des apparences, le régime chaviste témoigne d’une difficulté chronique à identifier un ennemi stable. Il a eu beau tenter sans relâche de réduire toute opposition à une minuscule oligarchie intérieure œuvrant au profit d’intérêts impérialistes, les conflits sociaux se sont multipliés, et les ennemis ont proliféré — des syndicats aux mouvements étudiants, en passant par l’Église et les organisations de la société civile. Or cette difficulté n’est qu’un aspect d’une inaptitude endémique du chavisme à la stabilité. Elle procède, pour une part, de sa tentative d’établissement d’une révolution jacobine, avec ce qu’elle exige de centralisation étatique, dans une époque fortement marquée par la mondialisation, où l’économie et la société échappent sans cesse au contrôle de l’État. Elle se manifeste dans l’incontinence verbale institutionnalisée de Chávez (cf. sa performance hebdomadaire dans son émission Aló Presidente), dans une tactique politique consistant, pour le chef de l’État, à céder en public à son animosité viscérale à l’égard de ses détracteurs, et à entretenir l’attention médiatique par un mélange d’annonces imprévues et de sorties théâtrales. Chávez est l’Ubu roi du Venezuela, qui change sans cesse les règles du jeu pour mieux désorienter ses adversaires. Si l’on ajoute la dévaluation délibérée des institutions nationales représentatives et la promotion de l’« amour », il en résulte une conception de la vie politique apparentée à un combat violent, un corps à corps entre « le peuple » soudé par « l’amour » et une série foisonnante d’ennemis que ne rassemble que leur « haine » — ce si biblique « courroux » que Ceresole impute aux Juifs.

Le mal, comme force agglutinante de l’opposition, est en effet au cœur du vocabulaire politique de Chávez. Le président représente ses adversaires comme intrinsèquement faibles et méprisables : pour se constituer en force politique, le mal leur est indispensable. C’est qu’ils sont « escuálidos » (répugnants) — mot qui, en espagnol, ne connote pas seulement la saleté, mais aussi la faiblesse et la mollesse. Les figures canoniquement associées à l’avilissement dans le folklore réactionnaire sous-tendent le discours de Chávez. L’homophobie informe une partie de son répertoire, comme elle informait les discours de son « père » admiré Fidel Castro — même si, à la différence de Cuba, où l’homosexualité fut interdite et les homosexuels persécutés, le chavisme recourt à l’homophobie comme invective, sans l’instituer comme politique d’État.

Les affects et les images homophobes accompagnent couramment le motif de l’escuálido. Quand en 2004, Chávez mena la bataille dite « de Santa Inés » contre la campagne menée par l’opposition pour la révocation de son mandat, il choisit pour emblème « Florentino y el Diablo », l’histoire d’un cow-boy créole qui sort vainqueur d’un duel contre le démon. Sur les affiches, Florentino-Chávez, vigoureux cavalier, terrassait, la lance à la main, un diable chochotte, tapette stéréotypée représentant les escuálidos. La lance de Florentino était braquée sur le postérieur du diable, geste de pénétration dont Chávez a multiplié les équivalents verbaux : le 12 septembre 2006, dans l’émission « La Hojilla », la métaphore de la sodomie lui servait ainsi à exprimer son rapport à l’opposition : « vamos a jugar el juego del rojo… tu te agachas y yo te cojo [10] » (« On va jouer au jeu du rouge [11]… Toi tu te baisses, moi je te baise »).

L’un des exemples les plus navrants d’homophobie officielle s’est produit à l’occasion d’un accrochage entre le régime et l’Église catholique — son principal opposant institutionnel, avec certains médias. Après l’assassinat d’un prêtre réputé dans une chambre d’hôtel de Caracas, le ministre de la Justice tenta de désamorcer les critiques portant sur la capacité du gouvernement à prévenir le meurtre en prétendant que le prêtre avait été « l’artisan de sa propre mort ». La preuve ? « Nous avons trouvé des excréments et des lésions dans son anus [12]. » On peut encore évoquer la façon dont Mario Silva, le présentateur de « La Hojilla », s’en prit à un chroniqueur gay qui s’était moqué du côté « folle » (pato) d’un défilé militaire : « Tu voudrais peut-être du rose et des uniformes de soie pour nos forces armées. Je te verrais bien couvert de plumes en tête du défilé. Je ne suis pas homophobe, mais chacun doit assumer ce qu’il est : tu n’as pas le droit de parler de l’armée ; l’armée n’a rigoureusement rien à voir avec ce que tu es. »

Tous les opposants, qu’ils soient escuálidos, patos, ou gringo-sionisto-impérialistes, sont pétris de la même substance : la merde. Le 5 décembre 2007, au lendemain d’un référendum crucial, Chávez, vêtu d’une chemise militaire et entouré par les hauts gradés de l’armée, a prononcé un discours agressif, qualifiant la victoire de l’opposition de « victoire de merde [13] ». Chávez traitant régulièrement ses opposants de plastas (crottes), l’armée était ici publiquement présentée comme une digue contre les avancées de la merde. Or cette métaphore est symptomatique de l’hystérie chaviste à l’égard de l’opposition : il n’est jamais aisé de contenir la merde. Lina Ron, la dirigeante de l’aile radicale du mouvement bolivarien, a ainsi écrit dans sa chronique hebdomadaire du 12 octobre 2008 : « Nous, les Chavistes, nous sommes comme le Guaire. Plus l’opposition balance sur nous de merde, plus nous grossissons : quand enfin nous déborderons sur nos rives, elle sera la victime des flots [14]. »Le Guaire n’est plus le fleuve limpide qu’il a été : c’est un égout à ciel ouvert qui traverse Caracas en son milieu. Ici, « merde » n’est pas seulement une insulte réservée aux détracteurs : Ron en fait l’attribut des forces bolivariennes elles-mêmes, débordant comme un fleuve impétueux de matières fécales pour submerger ses opposants. En bref, si le vocabulaire politique « bolivarien » est, littéralement, plein de merde, c’est en raison de l’incapacité du régime à cerner un adversaire stable, qui explique l’obsession dont il témoigne à l’identifier physiquement : l’ennemi comme merde, l’ennemi comme pédé, l’ennemi comme Juif.


Affiche de campagne du référendum de février 2009

« Un message d’amour pour le peuple de mon Venezuela / J’ai toujours tout fait par amour. / Pour l’amour des arbres et des rivières, je suis devenu peintre. / Pour l’amour du savoir et des études, j’ai quitté ma ville natale et suis parti étudier. / Pour l’amour du sport, j’ai joué au baseball. / Pour l’amour de la patrie, je suis devenu soldat. / Pour l’amour du peuple, je suis devenu président, vous m’avez fait président. / Toutes ces années, j’ai gouverné par amour. /
Par amour, nous avons mis en place le programme Barrio Adentro. / Par amour, nous avons mis en place la Misión Robinson. / Par amour, nous avons mis en place Mercal. / Tout cela, nous l’avons fait par amour. / Il reste encore beaucoup à faire. Il me faut plus de temps. /
J’ai besoin de ton vote. De ton vote d’amour. »

Post-scriptum

Traduction de Philippe Mangeot.

Ce texte est un extrait d’un article intitulé « United by Hate. The uses of anti-Semitism in Chávez’s Venezuela », dont une première version a paru dans la Boston Review en juillet-août 2009. On pourra consulter cet article sur bostonreview.net, ainsi que la réponse des auteurs aux commentaires qu’il a suscités, « A Necessary Critique ».

Claudio Lomnitz est professeur d’anthropologie à Columbia University. Rafael Sánchez enseigne au Centre d’études latino-américaines et caribéennes de New York University.

Notes

[4Le site de l’Anti-Defamation League en a recensé une série d’exemples. www.adl.org/main_Anti_Semitism_Inte....

[5Le 6 février 2009, soit une semaine après l’attentat contre la synagogue Tiferet Israel, Martín Sánchez, l’éditeur d’Aporrea, retirait le texte de Silva du site.

[7Le 1er février 2009. Cf. www2.esmas.com/noticierostelevisa/i....

[9L’équivalent français pourrait être « un prêté pour un rendu », la métaphore amoureuse en moins [NdT].

[10www.youtube.com/watch ?v=kKATJTWb_h8. Dans une grande partie de l’Amérique latine, l’homme qui sodomise n’est pas considéré comme homosexuel.

[11Le juego del rojo, dont la règle est rigoureusement énoncée par Chávez, est une blague de cour de récréation [NdT].

[13« Fue una victoria de mierda ». www.youtube.com/watch ?v=ed7gB2MmSmM.