intervention graphique : Agnès Perroux

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Juste un léger renversement : là où habituellement le figural distribue l’espace et règle les mesures de notre présence — les distances, les hiérarchies mais aussi les limites qui les préservent — se font jour des figures traversées et traversantes. C’est « l’air qui respire », comme le nageur n’est pas sur l’eau, ou sous l’eau, ni encore dans l’eau, mais indissociable avec elle, fait d’eau et faisant eau, se donnant naissance réciproquement. Agnès Perroux dans ses dessins et collages légèrement aquarellés crée ainsi des espaces mouvants et des superpositions de temps qui ne se différencient plus : c’est l’arbre qui s’élève dans l’homme, c’est le saut de l’homme qui offre une présence à l’air, l’oiseau n’est que la découpe fragile mais nécessaire pour assembler les figures de son environnement. A.P.

Post-scriptum

Les dessins qu’Agnès Perroux a confiés à Vacarme sont publiés pages 13, 23, 30, 34 et 41.