Droit d’entrée

Cette synthèse a été réalisée par l’association Droit d’Entrée, fondée au printemps 2001 par des doctorants en sciences de l’homme et de la société. Elle s’appuie principalement sur le rapport des ministères de l’Éducation nationale et de la Recherche consacré aux études doctorales, réalisé en 2001, et non renouvelé depuis.

Chaque année, 11 000 thèses environ sont soutenues, et 3 500 docteurs sont recrutés dans l’enseignement et la recherche publique.

Thèses en cours en 2000

  • Sciences de l’homme et de la société : 39 446, dont :
    • Sciences de l’homme et des humanités : 20 626
    • Sciences de la société : 18 820
  • Sciences « exactes » : 24 724, dont :
    • Mathématiques et Informatique : 3 526
    • Physique et Sciences pour l’ingénieur : 8 251
    • Sciences de la terre et de l’univers : 1 578
    • Chimie et Science des matériaux : 3 113
    • Biologie, Médecine et Santé : 8 256

Le nombre de jeunes chercheurs (70 000 doctorants à la rentrée 2003 – pour 30 000 en 1990 –, auxquels s’ajoutent les post-docs) est aujourd’hui équivalent à celui des chercheurs et enseignants-chercheurs en poste. Ils représentent donc aujourd’hui la moitié du potentiel national de recherche, ce qui donne une idée de l’importance des travaux des jeunes chercheurs dans la production scientifique globale.

Allocations de recherche

En 2000, 3 900 jeunes chercheurs bénéficiaient d’une allocation de recherche. 1 900 d’entre eux avaient un poste de moniteur.

Sciences de l’homme et de la société : 31,4% du nombre total des allocations de recherche.
Sciences « exactes » : 68,6%

Selon le rapport sur les études doctorales (2001), pour la rentrée 1999, le taux de financement des doctorants en sciences « dures » en première année était compris, selon les disciplines, entre 83,6% et 94,7%. Pour les sciences de la société et les sciences de l’homme et des humanités, ce taux chutait entre 25,1% et 16,6%.

Si l’on tient compte des salaires, le taux de « financement » à la soutenances’élève à 40,5%. Peut-on considérer que les docteurs salariés sont « financés » ? Les 60% restant relèvent-ils de l’assistance publique ?

Selon le même rapport, c’est logiquement dans les sciences de l’homme et de la société que les durées de thèse sont les plus longues, et le plus fort taux d’abandon (55% pour les SHS, 15 à 20% pour les autres disciplines). Ces écarts apparaissent corrélés aux écarts de financement qui existent entre les disciplines.

Âge moyen des docteurs

  • Sciences de l’homme et de la société :
    • Sciences de l’homme et des humanités : 35,6 ans
  • Sciences de la société :
    • Sciences juridiques et politiques : 32,5 ans
    • Sciences économiques et gestion : 32,5 ans
    • Sciences sociales : 36,6 ans
  • Sciences « exactes » : 29 ans (faibles disparités entre les disciplines)