Vacarme 70 / Bêtes à penser

Quelle bête êtes-vous ?

par

12 questions et 4 profils pour dire celles qui vous transfigurent.

01. Quelle métamorphose parachevez-vous ?

A Animal
B Genre
C Taille
D Autres

02. À choisir vous prenez ?

A Les poils
B Les griffes
C Les cris
D Les souffles

03. Vos états sont ?

A Sauvages
B Seconds
C De grâce
D D’âme

04. La pudeur vous défend de bien des choses, mais ?

A Cela serait dommage
B Cela ne vous arrête pas
C Vous savez vous oublier
D Cela reste entre nous

05. Bouche ?

A À bouche
B À oreille
C Bée
D Que veux-tu

06. Vos pensées sont ?

A Pour elle/lui
B Magiques
C Mauvaises
D Folles

07. Vous contemplez ?

A Le charme de l’étincelle
B La beauté des possibles
C La splendeur du présent
D L’éclat de l’évidence

08. Vous frissonnez quand vous avez ?

A Trop froid
B De la fièvre
C La chair de poule
D Du plaisir

09. Vous filez ?

A Le parfait amour
B Une scène
C Un mauvais coton
D À l’anglaise

10. Votre histoire ?

A De doute et de grâce
B À pile ou face
C Si loin si proche
D L’échappée belle

11. Vos amours sont

A Imaginaires
B Naissantes
C Jaunes
D Parfaites

12. Au bout du chemin vous imaginez ?

A Un ailleurs
B Un labyrinthe
C Un horizon
D Un rêve

Résultats

1A ◼︎B ●C ▲D ◆
2A ▲B ◆C ◼︎D ●
3A ◆B ◼︎C ●D ▲
4A ●B ◼︎C ◆D ▲
5A ◆B ▲C ●D ▲
6A ◼︎B ●C ▲D ◆ 
7A ◼︎B ▲C ◆D ●
8A ▲B ◆C ●D ◼︎
9A ●B ◼︎C ◆D ▲
10A ◼︎B ▲C ◆D ●
11A ●B ◆C ◼︎D ▲
12A ◆B ◼︎C ▲D ●

Faites les comptes

Une majorité de ● : vous êtes celle des contes

En compagnie de la Bête, du Chat Botté, du Lapin Blanc, vous vous aventurez dans les détours du mystère des apparences. Vous traversez les miroirs pour vous épanouir dans l’être primitif des créatures magiques. TouchéE en plein coeur, vous vous libérez des énoncées symboliques de l’anthropomorphisme pour les multiplicités des rêves sans fêlure. SingulièrE dans vos élans, comme dans la certitude qu’est l’amour comme armure face aux sombres discours et au poids des fureurs qui comptent à rebours. Vous tracez, pour lui plaire, des sillons de lumière dans les ombres, découvrez les phénomènes des identités mouvantes, adossez sur l’histoire des chairs le rêve de longs bonheurs. Vos gestes parcourent les saisons qui répètent l’union où s’arrachent les plus beaux soupirs.

Une majorité de ◆ : vous êtes celle de la science-fiction

À côté de l’Alien, Terminator, de la Mouche, vous découvrez l’oblique qui prend son essor dans le parcours du temps. Vous vous éveillez dans la porosité des mélanges organiques. Cet incertain de l’après qui chavire dans les mutations annonce la ferveur autant que l’affolement de l’autre en soi. Apprivoiser l’emprise du désir, comme celui des blessures qui sont le paradoxe de l’oubli. Défier les délices du creux de ses bras est la direction qui brise les illusions et transforme les maladresses en ardeurs émancipatrices. Dans les différences entre hier et aujourd’hui vous jouez de l’arc-en-ciel comme de bien d’autres phénomènes qui mettent en jeu l’empathie des regards inversés. Accédant à la fragile substance de la rencontre des identités, vous avancez dans la certitude de la passion partagée.

Une majorité de ◼︎ : vous êtes celle des mythes

Des Sphinx, Minotaure, Sirènes, vous emboîtez les pas dans les plis qui célèbrent la félicité dissimulée dans l’énigme des épidermes croisés. Les paradoxes de l’attachement sans peines surgissent dans l’inépuisable des sens. Le discours de vos instincts embrasse dans des murmures humides qui font basculer dans les lisières de tendres affections. Il faudra de la persévérance, d’étranges postures de tranquillité, de l’invincible douceur, pour voir les manques en creux et faire défiler le trouble et l’absence. Ce manifeste alors les absolus dans l’éphémère. Ceux qui scandent l’errance indispensable à la démesure grandiose des feux multiples, et d’autres ouvrant sur des paysages graves qui brûlent à certaines heures pour bifurquer vers le goût de la pudeur, joie cachée dans l’emphase.

Une majorité de ▲ : vous êtes celle des légendes

GuidéE dans les parallèles des corps par Les Licornes, Monstre du Loch Ness, Gremlins, vous déconstruisez les rituels qui ferment les yeux. IsoléE, vous déjouez les fougues pour fixer les mots simples d’un bel espoir à vivre en décalage. À la surface des battements de votre coeur résonnent les variations des lèvres passagères. Dans la fraîche consistance de vos caresses, se trouve ce presque rien qui raconte l’indépendance des sentiments. Les mouvements mixtes teintent l’allure de particules glorieuses. L’angle parfait dit ses savoureux attraits. Les recherches amènent à des surprises fabuleuses. L’intrigue en cours mise sur les cache-cache ambiguës de l’exaltation travestie en performance décadente. L’invention rejoint la liberté mettant en sommeil les vertiges confus.

Post-scriptum

Rachel Easterman-Ulmann est une fée variant les plaisirs de l’existence entre le militantisme, l’art, la poésie et la mode. http://rachel-easterman-ulmann.blog... & http://roseisaroserebelle.blogspot.fr.