tour de table

par

La double page suivante s’offre comme un banquet : au centre, une table se déplie et, tout autour, une conversation se noue. Les convives sont imaginaires, leurs propos constitués de la réécriture libre de quelques citations dont vous trouverez les sources au sortir du repas (p. 36). La table, elle, existe bel et bien : son plateau est la photographie en plongée d’une maquette d’école idéale réalisée par des élèves de maternelle. Elle a accueilli, le 28 juin 2016, une école erratique (dispositif initié par François Deck) pour mettre en question les places respectives de celles et ceux qui font l’école et leur coopération (souvent au féminin) : élèves, institutrices, agentes territoriales spécialisées des écoles maternelle (Atsem), parentes, artistes, animatrices, etc. L’idée de départ est née de la rencontre entre Marie Preston et Khadidja Tahiri, confrontées à un manque cruel de discussions collectives et de réflexions sur les interdépendances dans l’institution scolaire. La présente réédition est due à une deuxième rencontre, celle de Marie Preston et de Myriam Suchet. À votre tour, prenez place : vous êtes invité·e·s !

[Note de la rédaction : pour des raisons de mise en page, cette contribution est disponible uniquement en PDF.]

Post-scriptum

Marie Preston est artiste, maîtresse de conférences à Paris 8 Vincennes-Saint-Denis (TEMAeD/AIAC). Elle a récemment participé aux expositions Vocales (CAC Brétigny, 2017), Commérages (MAC VAL, 2015) et contribué à l’ouvrage Being-With in Contemporary Performance Art (Berlin, Neofelis, 2017).

Myriam Suchet est chercheure et enseignante. Elle dirige le Centre d’études québécoises de l’Université Sorbonne Nouvelle—Paris 3. Elle a notamment publié Indiscipline ! Tentatives d’UniverCité à l’usage des littégraphistes, artistechniciens et autres philopraticiens (Montréal, Nota Bene) en 2016.