Déambuler Vacarme
Si l’on veut tenir debout, jour et nuit, il va falloir qu’on déambule. Qu’on dérive. Si l’État sécuritaire étend ses doigts de plomb, le travail nous mobilise lui, et voit surgir de nouvelles occupations, parfois réjouissantes, toujours déroutantes. Pour poursuivre cette déambulation, nous avons besoin de votre soutien au moyen d’un abonnement à Vacarme.
Nos préoccupations sont politiques et poétiques, mais elles sont aussi matérielles. Les subventions ne représentent qu’une petite part de notre financement et sont toujours susceptibles de disparaître ou de diminuer au gré des changements de politique. Les abonnements eux assurent notre pérennité. On ballade donc Vacarme et on déambule gracieusement par chroniques révolutionnaires et grecques, on se perd dans les fonds de jardin farfouillant les imaginaires des luttes politiques, littéraires ou cinématographiques, le long des contre-allées du pouvoir dans un labyrinthe mouvant de différences.
Dépassant l’impuissance, on a essayé de rentrer hors des clous ( Vacarme 73), avec courage ( Vacarme 75). On est allé écouter les voix dissonantes du côté du Caire pour faire un bilan de 5 ans de révolution ( Vacarme 74). Et on va continuer à les écouter ces voix qui discordent, où elles se trouvent, où on les trouvera, sans doute parce qu’elles nous donnent de la joie ( Vacarme 76, numéro à paraître, en librairie vers le 15 juin).
« Pour balader Vacarme », nous avons besoin de mouvements mais aussi de voix et d’auditeurs : 150 nouveaux abonnements permettraient à la revue de continuer à dessiner des lignes de fuite, de celles qui permettent d’échapper pour mieux combattre.
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