« adapter le travail à l’homme » Où en sommes-nous ?

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La directive-cadre 89/391/CEE de 1989 soutient qu’il faut « adapter le travail à l’homme » et non le contraire. Sur le terrain, l’obligation d’interroger et de tracer les activités, leur sens et leurs effets du point de vue des personnes elles-mêmes, ne s’exerce qu’en faux-semblant, avec des conséquences économiques, sanitaires et sociales incommensurables. Comment comprendre cette amputation silencieuse et masquée de nos droits ? Comment construire et tenir notre place, centrale, dans le système productif ? Resocialisons le travail.

En France, le droit à la santé au travail et aux libertés fondamentales, insoluble dans le contrat de travail, se développe sous l’impulsion du droit communautaire. À l’échelle des instances européennes, les comparaisons scientifiques internationales permettent de constater que les dommages professionnels ne sont pas des fatalités et qu’il existe des organisations du travail plus respectueuses de l’intégrité et de la dignité des personnes que d’autres. Pour l’Union européenne (UE) et nombre de ses membres, à la fin des années 1980, la conclusion est que la prévention est d’abord un choix et que celui-ci ne doit pas échapper au devoir de direction des employeurs. L’historienne Catherine Omnès souligne l’importance politique donnée à ce choix par les instances européennes : il s’agit « non seulement [d’]un choix organisationnel, mais au-delà [d’]un choix éthique ou humaniste, dans la mesure où l’enjeu est ici de définir la place de l’homme dans le système productif ». Pour atteindre les enjeux visés, l’UE a formalisé l’obligation faite à l’employeur de garantir la santé et la sécurité des salariés sur le lieu de travail dans la directive-cadre 89/391/CEE de 1989 ; celle-ci soutient qu’il faut « adapter le travail à l’homme » et non le contraire. En 2002, sous l’impulsion de cette directive-cadre et malgré l’opposition historique du patronat, la France s’est dotée de dispositions qui imposent à l’employeur d’organiser et de garantir des situations de travail respectueuses de l’intégrité physique et mentale des travailleurs, du point de vue des personnes elles-mêmes, modalité centrale de la directive européenne. Malheureusement, mise en concurrence dès l’origine avec des arguments de pénurie d’emploi et de finances publiques, la transformation du travail, son adaptation effective aux hommes et aux femmes telle qu’inscrite dans le droit français, n’est globalement une priorité pour personne, ni pour les employeurs privés, ni pour l’État et les fonctions publiques (éducatives, universitaires, hospitalières et territoriales), ni même pour les salariés et fonctionnaires. Individuellement et collectivement, pour se protéger et assurer un travail de qualité, les professionnels créent et organisent les marges de manœuvre dont ils ont besoin mais en coulisse, dans l’informel : stratégies de défense, élaboration (plus ou moins cachée) de pratiques alternatives aux procédures officielles, négociations ponctuelles des moyens et des objectifs. L’obligation, depuis 2002, d’interroger et de tracer les modalités réelles du travail ne s’exerce qu’en faux-semblant. Les travaux de la psychologue du travail Virginie Althaus montrent que l’analyse du travail à visée de santé est généralement rabattue sur des diagnostics (groupes de travail thématiques, enquêtes, questionnaires) dont les résultats aboutissent à des améliorations en marge du travail (port d’équipement individuel de protection, formations gestes et postures, gestion des émotions, suivi psychologique, groupes de parole) mais rarement à des transformations organisationnelles selon des besoins définis collectivement. Les perspectives ouvertes du point de vue des travailleurs sont évincées in fine par une rhétorique managériale et parfois médicale qui réfutent la complémentarité des autorités professionnelles sur les questions d’organisation du travail d’un côté, et de santé de l’autre, et ne semblent mobiliser l’analyse du travail que pour vérifier et organiser l’état de conformité gestionnaire et hygiéniste de la situation. Et force est de constater que peu de professionnels conditionnent leur participation aux enquêtes et aux questionnaires internes à une transformation effective du travail et encore moins leur parcours professionnel au respect de leur avis sur leur travail et leur santé. Comment comprendre cette amputation silencieuse et masquée de nos droits ? Qui met en pièces les principes de l’imaginaire et des libertés au travail ? Comment desserrer l’étau ? Quel étau ? Les réponses sont plurivoques.

La visée politique qui désignait comme centrale la place des hommes et des femmes dans le système productif est détournée.

Les écarts se creusent entre la loi et la prévention effective, entre les indicateurs statistiques et le réel. Si les employeurs, les dirigeants politiques, les salariés et les agents se préoccupent de questions de sécurité et de santé, cet intérêt pour les aspects physiques, sociaux et psychologiques du travail et son organisation est souvent à visée instrumentale. La loi est généralement respectée sur la forme, mais la visée politique qui désignait comme centrale la place des hommes et des femmes dans le système productif est détournée. Embusqués derrière un cordon de juristes aguerris à l’usage du droit à la lettre plus qu’à l’esprit, les employeurs et les dirigeants politiques songent moins à respecter les principes de la loi qu’à garder le pouvoir sur une rhétorique et des données susceptibles de les protéger de toutes conséquences juridiques, financières ou électorales. Pour le magistrat, l’important est la traduction en actes, à l’intérieur de l’entreprise, de l’esprit des orientations légales. Pour le gestionnaire, prime l’orientation de l’imputation des responsabilités, de l’obligation de prévention et de réparation, vers l’individuel, loin de l’organisationnel. L’enjeu est juridique et financier, mais il est aussi politique. Il s’agit de conserver le pouvoir sur les modalités de production, les systèmes d’information, de prise de décision et de rétribution du travail, et plus largement sur les processus d’individualisation induits par notre démocratie. Les principes gestionnaires et assurantiels dominants dans les comités de direction et les services des ressources humaines, aujourd’hui à marche forcée dans les ministères et les travées de l’Assemblée nationale, prônent une désarticulation entre les principes politiques, les individus et l’organisation du travail. Dissocier les comportements individuels de leur situation de travail et de l’ethos démocratique empêche toute mise en question des liens entre visée et application effective du droit, conditions de production, pathologies physiques et mentales des travailleurs, inégalités, colères et violences sociales dans et hors temps de travail. Cette mise en œuvre détournée du droit à la santé et à la sécurité au travail apparaît d’autant plus préoccupante qu’elle s’inscrit dans une remise en cause plus large des principes politiques placés au fondement de la directive-cadre 89/391/CEE.

Face au culte de la productivité et de la rentabilité sans limite et à ses normes totales, la santé (physique, psychique et sociale) et les libertés en lien avec le travail se dégradent. Malgré les progrès technologiques et une amélioration des conditions de travail qui laissaient présager une diminution des risques du travail et des phénomènes d’usure associés, de nouvelles pathologies d’isolement et de surcharge psychique et physique apparaissent à tous les niveaux hiérarchiques : burn-out, troubles musculo-squelettiques, syndrome anxio dépressif se multiplient. Cette réalité est complexe et paradoxale. Salariés et fonctionnaires se plaignent de tensions, d’objectifs et de moyens intenables, de la défiance de leur encadrement, de perdre le sens et les règles du métier, tout en participant eux-mêmes à la reproduction et à l’opacité de ces situations dégradées et de leurs risques. La conformité aux principes de rentabilité et de productivité dictés par les directions, et souvent par leur propre entourage, plus que l’exercice du droit à débattre du travail à faire et de ses effets, peut engager les professionnels à se sur-dépenser et à sous-investir collectivement leurs droits sociaux. Dans certaines situations, la conservation et l’accomplissement de soi passent par l’adaptation sans limite à la nécessité économique et aux exigences de la situation de travail imposées plus ou moins explicitement par les donneurs d’ordre. La question se pose de savoir comment le dogme de l’adaptation et de la soumission de soi aux principes gestionnaires se maintient à un tel niveau de domination dans les entreprises et finalement aussi dans les urnes. L’analyse des dynamiques sociales donne des éléments de réponse.

Entre la rétribution compensatoire, le chantage à l’emploi et l’individualisation de la prise de risque, les employeurs peuvent acheter le silence.

Aujourd’hui, les normes, les agréments, les procédures dites « qualité », l’obéissance et le contrôle associés, structurent toutes les actions managériales et productives, autant les discours que les pratiques. Pour la sociologue du travail Valérie Boussard, cette situation n’est pas une réalité ex nihilo, mais le fruit d’un nouveau type de rationalité productive, d’« une idéologie qui a fait irruption avec le capitalisme industriel moderne. Elle lui est consubstantielle ». Des travaux complémentaires montrent aussi que la gestion contemporaine du travail construit sa légitimité sur l’idée que les intérêts de l’employeur et du salarié se rejoindraient, que les conflits de logiques se solderaient dans le cadre d’une prescription précise et totale du travail, et de son respect strict de part et d’autre. L’idéologie gestionnaire ne s’exerce pas seulement en saturant d’objectifs intenables les corps des opérateurs et en reléguant leurs activités symboliques au second rôle, c’est aussi le champ des valeurs et de l’imaginaire individuel qui est visé et capté par la culture et l’idéal managériaux (Aubert). D’une même voix, le gouvernement, les ministères, les grandes écoles de commerce et d’ingénieurs, les conseils d’administration et les directions fixent des objectifs bardés de promesses en prise directe avec les valeurs et les aspirations idéales des citoyens-travailleurs. L’emprise des organisations productivistes contemporaines ne vise pas exclusivement la soumission des corps : elle s’applique activement à la manipulation des esprits et des dynamiques sociales. À terme les opérateurs s’épuisent physiquement et psychiquement dans une hyper-quête de promesses qui ne sont pas pensées par le management pour se réaliser, mais pour organiser l’implication et la conformité aux objectifs de production des travailleurs, employés et cadres. Dans Le Capitalisme paradoxant (2015), les sociologues cliniciens du travail Vincent de Gaulejac et Fabienne Hanique montrent à quel point l’articulation d’objectifs, de moyens et de discours gestionnaires intenables, et souvent paradoxaux, confrontent les travailleurs à « un système qui rend fou ». En 2018, face à la mondialisation et au chômage de masse, c’est plus que jamais la productivité qui se négocie, mais davantage autour de la garantie de l’emploi, que de sa qualité et de sa rétribution. Pour Christophe Dejours, le couplage productivité/sous-emploi confisque une partie des libertés individuelles et de la santé. « Pour la plupart des gens ordinaires, accéder à un emploi et le conserver, même lorsqu’il engendre une surcharge de travail et fait courir des risques pour la santé, résulte de la discipline de la faim. Le travail est un gagne-pain, d’abord ! ». Pour imposer ses conditions, la gestion en appelle au refoulement du réel et à une intériorisation des normes gestionnaires (compétition interne, atomisation des collectifs, surveillance généralisée, déni du réel) qui s’opère par des apprentissages variés de conformisation, de soumission et de non-exercice de ses libertés sociales et de ses droits. Entre la rétribution compensatoire, le chantage à l’emploi et l’individualisation de la prise de risque, les employeurs peuvent acheter le silence et l’absence de traces et de données sur ce qui se passe vraiment aux postes de travail. Cette dynamique est historique. Depuis l’ère industrielle, les dirigeants contrôlent étroitement l’information sur les nuisances et les dommages liés aux activités et aux conditions de travail dans leurs établissements. Ils organisent un suivi du travail qui n’est pas une connaissance de la situation telle qu’elle se produit, mais une mesure verticale au regard des chiffres et des normes, avec des effets de distorsion et de leurre quant à la performance réelle et à la peine concédée. Sauf que le réel résiste encore, à tous les niveaux hiérarchiques et dans certains services de santé au travail dont les pratiques se chevillent au droit et à son esprit. La directive-cadre 89/391/CEE, rappelons-le, préconise d’établir et de tenir une analyse en prise avec le réel quand bien même les directions s’y opposeraient. Mais la santé au travail est une lutte constante, les intérêts des gestionnaires différant de ceux des salariés. Le patronat et ses conseillers tentent aujourd’hui d’entraver l’exercice de la surveillance médicale, pourtant obligatoire, des liens entre le travail et la santé des travailleurs. Mais en s’attaquant frontalement à la médecine du travail les directions centrales tentent peut-être la bataille de trop. Celle qui pourrait dissoudre leur entreprise de falsification de l’ethos démocratique et mettre à jour leurs visées oligarchiques. En quoi, s’attaquer aux médecins du travail, alliés historiques de la pathologisation des questions sociales et de l’individualisation des risques et de la prévention, pourrait-il paradoxalement contribuer à desserrer l’étau ?

Les travaux internationaux montrent que la place centrale accordée à la pathologie et à la médecine dans la santé au travail, aux dépens de l’analyse du travail et des ergo-disciplines (ergonomie, psychologie du travail, psychosociologie clinique, sociologie des organisations), ne permet d’améliorer ni l’intégrité, ni les libertés des travailleurs. En 2002, les services médicaux du travail (SMT) sont refondés en services de santé au travail (SST) tenus d’être pluridisciplinaires. L’ambition de la directive-cadre européenne, rappelons-le, n’est pas une simple modification de dénomination et d’acteurs. Il s’agit d’introduire et d’articuler les savoirs des travailleurs avec les savoirs médicaux. Mais la réforme juridique et administrative de la santé au travail n’est pas synonyme d’une refondation des modèles théoriques et pratiques des médecins. En organisant une pluridisciplinarité de façade, ces derniers contribuent à l’apparition d’un néo-hygiénisme et d’une psychologisation du travail, au sens d’un appauvrissement de l’analyse la tirant du coté des caractéristiques individuelles préexistantes à la situation de travail. Le centre de gravité de l’analyse et des actions demeure entre les mains des médecins, du coté des opérateurs aux dépens du travail et de son organisation, et maintient l’alliance invisible entre médecins et employeurs. Les premiers font autorité sur la santé et les seconds sur le travail. Aujourd’hui cependant cet équilibre des pouvoirs vacille. Décomplexés, certains patrons tentent de déstabiliser à leur avantage le compromis entre pouvoir médical et pouvoir de direction. Ils veulent soumettre une fois pour toutes les pratiques médicales aux logiques assurantielles et gestionnaires. Depuis 2015, ils interpellent le conseil national de l’Ordre des médecins et orchestrent des procédures disciplinaires pour dissuader les médecins d’établir des liens entre le travail et les pathologies des salariés. Légalement encouragées par le droit social et le dispositif de prise en charge des maladies professionnelles, les déclarations médicales sont mises en cause par l’Ordre des médecins. Le litige porte sur la possibilité de rédiger un certificat médical établissant des liens de causalités travail/pathologie à partir d’un dialogue avec le salarié et d’un examen clinique. Pour pouvoir établir une attestation de causalité, l’Ordre exige que les médecins du travail aient personnellement constaté l’ensemble des éléments reportés. Il leur dénie le droit de certifier des faits à partir d’une discussion, du vécu du salarié et de ses dires. Dans une lettre ouverte au président de l’Ordre, Philippe Davezies (enseignant-chercheur en médecine du travail) et Christian Torres (médecin du travail) pointent une grande confusion épistémologique et déontologique sur le champ de la réparation des atteintes à la santé par le travail et un climat de menace sur la production d’attestations en matière de santé au travail. Pour Davezies et Torres, tout le dispositif de prise en charge des maladies professionnelles menace de s’effondrer et, avec lui, tout un pan du droit social. Les médecins administrateurs de l’Ordre ne semblent pas mesurer la stratégie patronale d’intimidation, les conflits de logiques dans lesquels ils s’inscrivent et l’ampleur des conséquences de leurs décisions sur la santé des salariés. Dans ce dossier, l’insuffisante ouverture des débats et le très faible niveau de protestation des médecins du travail, des généralistes et des spécialistes, paraissent symptomatiques d’une institution médicale qui prétendrait à la vérité sur la santé contre les salariés eux-mêmes et contre la directive-cadre 89/391/CEE. En l’état actuel des idéologies et des rapports de force, la médecine officielle participe ainsi paradoxalement de la fragilisation de la santé au travail, mais son alliance invisible avec les logiques de la gestion est désormais sortie de la coulisse. C’est une parodie de pluridisciplinarité et d’analyse du travail et de ses effets que les employeurs plaignants ont contribué à démasquer. Pour la psycho-dynamicienne du travail Pascale Molinier (2002), le sous-développement du dialogue avec le réel est lié non pas aux limites démontrées de cette perspective, mais au surdéveloppement des disciplines dominantes (gestion, logique assurantielle et épidémiologie) qui gênent l’élaboration de conceptions différentes. Aujourd’hui, salariés et dirigeants ne peuvent savoir ce qu’ils perdent à travailler avec les cadres théoriques des sciences gestionnaires, à morceler ou à occulter le travail réel, à judiciariser les désaccords. Ils ne le peuvent pas parce que les références qu’ils mobilisent ne permettent pas de le savoir. Sous couvert de sciences et de mesure, ces approches masquent les multiples dynamiques et conflits du travail à l’œuvre en leur cœur même. Épidémiologie et management s’auto-référencent comme preuves de leur efficacité pendant que, de leur côté, une partie des travaux en sciences de l’homme et de la société montrent des sujets et un monde professionnel en tensions extrêmes et en fragmentations sociales et démocratiques extraordinairement délétères. Dans cette dynamique, il semble vain de vouloir développer nos libertés de citoyen-travailleur à partir des concepts et des cadres théoriques dominants. Il faut s’autoriser à penser au regard de nos droits fondamentaux. Il s’agit de réaliser qu’en nous soumettant sans réserve aux règles de la gestion totale et du marché du sous-emploi, nous participons à une immense entreprise de falsification de l’ethos démocratique : tout le monde est appelé à participer à une description déformée et enjolivée de la réalité, qui occulte les infractions, mais aussi le réel. Le déni du réel produit des ravages, en particulier les pathologies de la solitude et la dégradation de la qualité, de la sécurité et de la sûreté, dans et en dehors de nos organisations professionnelles. Au travail ou en recherche d’emploi, il nous faut nous saisir des règles et des outils collectifs de la démocratie. Tout cela n’est pas une promenade de santé : « Le front de la santé n’a progressé que grâce à une lutte perpétuelle, les améliorations des conditions de travail ont rarement été gracieusement offertes par les employeurs et l’État » (Dejours). Refuser l’atomisation et l’individualisation de ce que nous faisons et de ce qui nous arrive, socialiser, débattre et tracer nos actes et nos décisions, grâce à des minorités actives sécurisées dans un premier temps (groupe de pairs, syndicats, service de santé au travail) et à l’échelle de tout un service ou d’une organisation dans un second temps.

Bibliographie

  • Catherine Omnès (2009). « De la perception du risque professionnel aux pratiques de prévention : la construction d’un risque acceptable », Revue d’Histoire Moderne et Contemporaine, vol. 56, n° 1, p. 61-82.
  • Virginie Althaus (2013). Élaboration et mise en œuvre d’une démarche d’intervention systémique pour les PME : construction théorique et application pratique dans cinq entreprises, Thèse en Psychologie, Université de Lorraine, 280 p.
  • Valérie Boussard (2008). Sociologie de la gestion. Les faiseurs de performance, Collection Perspectives sociologiques, Paris, Éditions Belin, 264 p.
  • Nicole Aubert (2012). « Le management à l’ère du capitalisme financier : un management hors sujet ? », Nouvelle revue de psychosociologie, 2012/1 (n° 13)
  • Vincent de Gaulejac et Fabienne Hanique (2015). Le Capitalisme paradoxant. Un système qui rend fou. Collection Sciences Humains, Éditions Seuil, Paris, 288p
  • Christophe Dejours (2004). « Activisme professionnel : masochisme, compulsivité ou aliénation ? », Travailler, 2004/1, n° 11, p. 25-40.
  • Philippe Davezies et Christian Torres (2015). Lettre ouverte au Président du Conseil National de l’Ordre des Médecins, 6 p. http://philippe.davezies.free.fr/do....
  • Christophe Dejours (2000). Travail, usure mentale - De la psychopathologie à la psychodynamique du travail, Collection Essais, Bayard éditions (1ère édition 1980), Paris, 298 p.